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Historique : Sainte Vertu ( SANCTOE VIRTUTES )Ce village s'écrivait au pluriel: Saintes-Vertus. Une légende prétend que Saint Médard passant là pour se rendre a Noyon dans l'Oise fut émerveillé de l'hospitalité de ses premiers habitants qu'il bénit en célébrant leurs " saintes vertus " . Le nom resta à la localité qui, au lX siècle, était compris dans le pagus de Tonnerre et le diocèse de Langres sous l'appellation de Silvianicus. Les habitants qui donnèrent l'hospitalité à saint Médard résidaient a environ 400 mètres du village actuel autour d'un cimetière dit de Saint-Médard dont l'église s'élevait au milieu . Elle s'est écroulée en 1854. Il en reste que pierres seulement. On n'y officiait plus depuis 52 ans . En 1802, en effet, les offices furent uniquement réservés à l'église actuelle. Le village de Saint Médard fut détruit par les Écorcheurs qui massacrèrent tous les habitants sauf quatre qui s'enfuirent chercher un refuge dans les souterrains de Poilly. Après la noyade du bâtard de Bourbon , les quatre fugitifs échappés au massacre des écorcheurs revinrent dans le pays comme leur village était incendié , ils s'installèrent près de l'église actuelle, qui contemporaine de celle de Saint Médard d'en haut , servait exclusivement au prieuré du lieu dit et qui dépendait alors des abbayes de Molosmes et de Pontigny par partie. Nos fugitifs obtinrent la remise des droit seigneuriaux qu'ils devaient payer , et jetèrent les bases du nouveau village de Sainte Vertu. C'est une agglomération sans art , ou l'on retrouve l'ancienne grange aux dîmes et une crypte , malheureusement bouchée, au sous-sol d'une cave très profonde déjà par elle-même. Miles lX , conte de Noyers, obtint, pour sa part dans le partage de 1270 la terre de Noyers avec ses fiefs et arrière-fiefs dont Sainte Vertu, Yrouerre , Villiers les hauts. Le village fut fortifié plus tard. Puis la terre appartint au prieuré de Sainte Vertu et à ses abbés . Cependant vers le milieu du XVlll siècle , Noël de Jourda de Vaux seigneur d'Yrouerre et Maréchal de France , acquit tout au moins une partie de la seigneurie de Sainte Vertu. L'Église remonte à la période de transition , c'est a dire au Xll siècle . Le portail est flanqué de deux colonnettes accompagnant les pieds droits dont les chapiteaux cubiques supportent un entablement . Le tympan en pierre est orné d'une statuette debout sous une double archivolte à voussures. L'intérieur répond a ce style . Une nef. Au choeur il y a des piliers cruciformes ornés de triple colonnettes dans le gout du Xlll réunis par des travées ogivales; mais les chapiteaux sont sculptés de feuilles enroulées. Le choeur et l'abside sont carrés et percés de baies romanes. On y voit une statue en pierre de saint Médard , Évêque , dont la mitre décorée d'une ellipse de la fin de la renaissance ( XVl ). On constate, sous le porche, d'autres statues en pierre : saint Jacques-le-Majeur , un saint Pierre pieds nus, une Vierge à l'enfant portant un bouquet provenant de l'ancienne église Saint-Médard. Le clocher , rebâti au XVlll siecle est surmonté d'un attique . Deux ou trois statuettes en ornent les façades du second étage. Extrait de ( histoire illustrée de l'Yonne ) Dans La petite histoire de Sainte-Vertu les recherches de l'ancien maire Lucien LABOSSE = = = = = = = = = = = = = = = = = = = L'Église Sainte Pierre est du Xll ème siècle avec un clocher porche du XVlll ème. : classé en 1970 a l'exclusion du clocher . Le 1er Janvier 1973 la commune de Ste. Vertu est rattachée a celle d'ANNAY sur Serein. Le 1er Janvier 1979 la commune de Ste. Vertu est rétablie.
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Si la halte de Sainte-Vertu était en service a l'ouverture de la ligne, le 15 Octobre 1887 , elle ne figurait pas par contre au cahier des charges de 1884. Elle était située au bas de la descente du chemin qui, partant sur la gauche de la RN 444 un peu avant le cimetière, conduit à Molay. Après le passage de la ligne sous le pont de la RN 444, la halte se trouvait un peu encaissée et relativement loin du centre du village . La halte n'étant pas pourvue de voie d'évitement et ne pouvant par conséquent rien faire pour le croisement des trains, son poste téléphonique fut supprimé dès le 20 novembre 1897. A part ce détail la halte ne subit ni agrandissement ni travaux de transformation. Au début de l'exploitation, il y eut des difficultés avec la femme du chef de gare qui, peu familiarisée avec les écritures, commettait des erreurs au point que la compagnie avait du faire traiter a la station de Poilly l'enregistrement des colis de Sainte-Vertu . Son remplacement par un personnel plus qualifié mis fin a cette situation et le 13 Juillet 1897, la halte était a nouveau en mesure d'enregistrer les colis en G.V. ( grande vitesse ). Le trafic voyageurs était assez faible. En 1930 les 1623 billets délivrés plaçaient la halte en 19 ème position sur 25 avec 1.76% du trafic total de la ligne . Malgré les décisions de fermeture de 1932 la halte continuait sa fonction comme par le passé. Au tableau des effectifs d'Avril 1938 la receveuse figurait encore sous le nom d' Augustine Ménard. Fin 1941, elle devait être gérée par un correspondant , mais à l'horaire du 20 Mai 1944, elle apparaît toujours en halte, de mème qu'a celui du 7 Octobre 1951, le dernier...... Extrait de ( - 20 - SAINTE-VERTU P. K. 47,556 )
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La fontaine de Saint Potentien , la croix, les vestiges de la chapelle et de l'ermitage . Venant de Poilly par l'ancienne voie ferrée maintenant un chemin bien agréable le promeneur y découvre une végétation toujours renaissante la fière coupole de la fontaine, puis ses marches descendant vers une eau rare, mais claire. Un peu plus loin vers Sainte Vertu, a l'orée de la vallée d'Artuisot, on a découvert lors de la construction de la ligne du " tacot "de la vallée du serein (1886), les vestiges d'une importante villa gallo-romaine remontant au moins au 3ème siècle après J.C. Peut-être ses habitants venaient-ils puiser leur eau à la source. Nous savons par ailleurs que Ste. Vertu tire son nom d'une "villa" qui fut à l'époque carolingienne possession de l'abbaye de Montier-la-celle près de Troyes, et détruite par les Normands. Cette villa ( Silvanicus ) fut reconstruite au bord de la rivière et reçut le nom de Ste.Vertus, eu égard aux prodiges accomplis non loin de là par Saint Potentat , évangélisateur missionnaire de la région, au cours d'un voyage de Chattepeleuse à Sens ( dont il fut le 2 aime archevêque, martyrisé en 254 ) : la source , près de laquelle il aurait fait halte, lui fut dédié et la fontaine qui la capta porte aujourd'hui son nom. Saint Pontien fut par la suite toujours particulièrement honoré à Poilly: Patron secondaire de l'église, il en fut peut-être patron principal avant la construction de l'église St. Agnan à la fin du 15 aime siècle. L'église de Poilly possède des reliques de Saint Pontien, dans la chapelle de droite de l'église ces reliques n'ont été obtenues qu'en 1880. Nous n'avons trouvé aucun document ( avis aux chercheurs ) permettant de dater avec précision la fontaine ni dans le livre de l'abbé Villard, ni aux archives de l'Yonne ou de Sainte Vertu ( qui s'enorgueillit de ce que la fontaine soit sur son finage) Extrait de " SAINT PONTIEN : un site un culte" ( Association de sauvegarde des monuments de POILLY sur Serein) dans cet ouvrage " la fontaine" " la chapelle et l'ermitage" " la croix " " les légendes "
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